Tout savoir sur l’alternance en 5 points essentiels

De plus en plus prisés par les étudiants et entreprises, l’alternance permet d’apprendre en ayant un pied dans l’entreprise. Quelles sont les principales spécificités de cette formule d’apprentissage alliant enseignements théoriques et mise en pratique en entreprise ? Découvrez l’alternance en 5 points.

1 – Les bénéfices de la formation

En matière d’avantages, l’alternance ne manque pas d’arguments pour séduire étudiants et recruteurs. Ayant opté pour l’alternance à toulouse en marketing par exemple, cinq principaux bénéfices sont accessibles aux étudiants :

  • obtention d’un diplôme ou une qualification parmi un large choix de métiers,
  • gratuité des frais de formation,
  • rémunération en tant que salarié,
  • mise en pratique de l’apprentissage théorique,
  • accès facile à l’emploi, grâce à l’expérience acquise en entreprise.

Pour les employeurs, elle s’inscrit dans une logique de pré-recrutement, dans la mesure où ces derniers peuvent former les jeunes alternants à leurs méthodes et processus de travail, et tester, dans la durée, leur potentiel avant de se pencher sur la possibilité de les recruter. Ils peuvent aussi bénéficier de nombreux avantages financiers tels que l’exonération de charges sociales et de crédits d’impôt. Il existe également des aides qui concernent le recrutement des personnes handicapées.

2 – Les différents contrats proposés en alternance

Deux formules contractuelles sont proposées aux candidats : l’apprentissage et la professionnalisation. Le premier contrat (dure deux ans en principe) est réservé aux jeunes dont l’âge varie entre 16 et 25 ans, et conduit à l’obtention d’un diplôme de l’enseignement professionnel, technologique ou d’un titre répertorié au RNCP. Quant au contrat de professionnalisation (dure généralement entre six à douze mois), son objectif est de permettre aux jeunes de 16 à 25 ans révolus de compléter leur formation initiale. Il s’adresse aussi aux demandeurs d’emploi en vue de leur permettre d’obtenir une qualification qui facilitera leur insertion ou réinsertion professionnelle.

3 – Le tutorat en alternance

Lorsqu’il arrive dans l’entreprise, le jeune alternant bénéficie de l’accompagnement d’un référant : tuteur (en contrat de professionnalisation) ou maître d’apprentissage.

C’est lui qui est chargé de l’accueillir, de le guider et de l’informer tout au long de son séjour en entreprise. Il est également garant de la cohérence de la formation entre les enseignements théoriques et la pratique sur le terrain, assure la liaison avec le centre de formation et participe à l’évaluation des acquis de l’alternant. Outre l’ajustement régulier des objectifs professionnels de l’étudiant, le référent s’assure qu’il évolue dans des conditions optimales de travail, lui fait régulièrement des retours sur sa production et l’aide à être plus autonome dans l’accomplissement de ses missions.

4 – Le rythme et le calendrier de l’alternance

Le rythme de l’alternance diffère d’une formation à une autre. C’est l’organisme de formation, en accord avec l’entreprise d’accueil, qui détermine le rythme qui correspond le mieux à la satisfaction d’un double objectif : les temps nécessaires à la formation théorique et à la réalisation des missions en entreprise. Néanmoins, les rythmes et calendriers les plus fréquents sont :

  • 2 jours et demi en formation et le reste en entreprise (ou 2 jours – 3 jours),
  • 1 semaine sur deux ou sur 3 en entreprise,
  • 2 semaines en formation et 2 semaines en entreprise,
  • 1, 2 ou 6 mois en classe et 1, 2 ou 6 en entreprise.

5 – La rémunération en alternance

Les jeunes alternants sont des étudiants qui bénéficient du statut de salarié. Ils perçoivent donc un salaire qui est calculé sur la base du Smic et variable selon plusieurs critères. L’âge est un critère essentiel dans l’estimation du salaire pour les deux types de contrat, mais le contrat de professionnalisation tient compte également du niveau de formation initiale.